Les femmes responsables des maisons où l’on vend des boissons s’engagent à collaborer avec les services de sécurité et autorités compétentes pour remonter les alertes. Cet engagement a été pris ce vendredi 26 mai à l’issue des échanges qui ont opposé la société civile noyau de Bulengera, les autorités de base du quartier Kyaghala et ces femmes vendeuses de boisson.
Au cours de ces échanges tenues au bureau du dit quartier, ces femmes ont informé les autorités compétentes sur plusieurs maux qui rongent leur activité notamment des cas d’intimidation et tracasserie de la part de l police et militaire. Ces femmes ont révélé que les militaires FARDC basés à Rughenda exigent des sommes d’argent à chaque maison de vente de boisson à payer comme permis de fonctionnement .
Profitant de l’occasion, John Kameta président de la société civile a appelé ces femmes à exercer leurs activités dans le respect strict des textes légaux du pays. Cet animateur de la société se dit satisfait de cette prise de conscience de cette couche pour mettre fin à l’insécurité grandissante dans la municipalité de Bulengera
” Nous avons proposé à ces mamans que lorsqu’elles constatent des cas d’insécurité, des cas suspects dans leurs maisons, il serait capital de contacter la société civile pour qu’à notre tour, nous puissions appeler les services spécialisés. Parceque c’est sont des gens parfois malintentionnés qui se cachent dans ces maisons en attendant que la nuit tombe pour opérer. C’était vraiment très capital. Nous espérons que ces femmes vont remonter des alertes auprès des autorités compétentes “, indique John Kameta
Signalons que suite à l’hémorragie sécuritaire qui s’est installée en commune Bulengera, la société civile noyau de cette municipalité a entamé des démarches auprès des autorités administratives, religieuses, scolaires ainsi que les populations civiles. Après les échanges avec les responsables de la CBCA, mercredi dernier, les animateurs de cette société civile ont échangé avec le responsable de l’église EERA
Néhémie Mbusa